Villages de France... Charente... Limousin... |
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| Lettres.Charentaises | Guillaume Resnier de Goué .html| |
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Général Le Général Resnier |
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Général [1801] à 72 ans! avec des ailes de son invention, il s'élanca de la tour Ladent et fit un vol, d'à peu près 300m, franchissant la Charente, mais il se cassa la jambe à l'attérissage! |
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M. Lemoing communique une note sur un essai de vol en 1806. Dans les " Notices historiques et anecdotiques " écrites par Quignon et déposées aux Archives départementales, on trouve un curieux récit dont voici le résumé: Le général de brigade en retraite Resnier fabriqua des ailles avec lesquelles par deux fois il exécuta des vols. Au deuxième, s'étant élancé du rempart de Beaulieu, il traversa la Charente et tomba au-delà du fleuve dans les prés. Il se cassa une jambe et ne renouvela pas ses expériences; on peut situer vers 1806 au plus tôt les essais dont il est parlé: le général avait alors 76 ans; il mourut en 1811. Si ce récit est exact, si le fait peut être historiquement prouvé, on est en présence du premier vol réussi, réellement effectué 75 ans avant ceux de l'allemand Lilienthal. Or on peut retrouver cette histoire consignée dans le "Registre des faits divers " de la municipalité d'Angoulêrne, au Secrétariat général de la Mairie. Le docteur Claude Gigon, dans "Les Victimes de la Terreur ", parte incidemment des vols du général Resnier comme d'un fait connu. En 1864, M. Chatenet, lithographe à Angoulême et Membre de la Société archéologique, parle de notre héros, de ses essais de vols et offre au Président, M. Gellibert des Seguins, un médaillon en bois, œuvre probable du général lui-même. Le souvenir de ces exploits se retrouve dans les traditions de plusieurs des anciennes familles d'Angoulême et dans celle du général, et cela malgré les 125 ans qui nous séparent de ces faits qui furent pris pour un jeu par les contemporains. Une de ses arrières petites-nièces, Mlle Blanc-Fontenille, rapporte dans une lettre les souvenirs qui se sont conservés de la personnalité et des expériences de son arrière grand-oncle. Ce faisceau de témoignages, émanant tous de sources différentes et indépendantes prouve l'historicité du vol au début du XIXe siècle et donne ainsi la paternité du vol sans moteur au général angoumoisin André, Guillaume Resnier. Malheureusement le plan de l'appareil n'a pu encore être retrouvé. Il y aurait intérêt à augmenter la documentation actuelle et à chercher à grouper le plus possible de récits ou souvenirs d'un fait qui prouve une fois de plus le génie inventif de la France. La plaquette dans laquelle M. Lemoing rapporte les témoignages réunis jusqu'ici, paraîtra dans quelques semaines. |
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| B.&M. N. 1, 1990, SAHC. "Un Ouvrage du Général Resnier" par Jean Babaud, pp. 21-28, .pdf (55ko) | A. Bertrand, Directeur d'Ecole en retraite à Agris, L'Aérienne du Comte de Lambertye (1818), .pdf(10ko), Etudes Locales, 24e année, N. 228, février 1943, pp. 31-32 | André Berland, Le Général Volant (Guillaume Resnier 1729-1811), Editions Bruno Sépulchre | "Registre des faits divers", Municipalité d'Angoulême | Lemoing, BMSAHC, 1931, p.LIX-LX, *.html | |
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Paul Valery "Se redressant, les yeux toujours fixés sur les lointains fondus, il dit, presque à mi-voix, les deux vers du Cimetière Marin" - J.-A. Catala
"O récompense après une pensée, |
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[XIXe s.] Honoré de Balzac: "Angoulême est une vieille ville bâtie au sommet d'une roche en pain de sucre qui domine les parairies où se roule la Charente." - Théophile Gautier: "Angoulême bizarrement juchée sure un coteau fort roide." - Stendhal: "La ville est située comme Pérouse en Italie, comme Riéti, sur le sommet d'une colline en pain de sucre." - Alfred de Vigny: " Angoulême qui couronne de ses remparts une haute montagne." - Jules Michelet: "Une immense plaine coupée par la Charente, terminée par le roc d'Angoulême, faisant promontoire." |
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