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Ancienne abbatiale cistercienne Notre-Dame de Grosbot, près Charras. "Les auteurs ne sont pas d'accord sur l'origine de cette abbaye, Corlieu la fait remonter à Hugues de Jarnac, qui était évêque d'Angoulême, et au Comte Arnaud Taillefer, soit à la seconde moitié du Xe siècle. Mais d'après l'abbé Michon, l'évènement ne daterait que de 1150 et serait dû au La Rochefoucauld de ce temps, seigneur de Marthon. D'abord possédée par des chanoines réguliers de saint Augustin, elle passa ensuite sous la dépendance d'Aubazine (Corrèze), donc dans l'obédience cistercienne. Le choix du site est caractéristique de la vie monastique au Moyen Age: une contrée très boisée d'où son nom, une source, des ruisseaux. Malheureusement l'état actuel de l'église est déplorable; ce n'est plus qu'une ruine. Si l'ornementation était volontairement sobre, par contre, sa construction était soignée." René Crozet Supplément au "Bulletin de la Société Archéologique et Historique de la Charente, N. 7, année 1961-1962 |
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Au sujet du culte de Sainte-Quitière,
Quittterie ou Acquittière en Charente, il croirait volontier que l'abbaye de
Grosbos, située sur le territoire de la commune de Charras, a dû avoir une influence à ce sujet. En effet, dans l'abside
du transept nord de l'église abbatiale, construite au début du XIIe siècle, sous l'épiscopat de Girard
II, existait une chapelle dédiée à
Sainte Quitière. Cette sainte était si populaire
à Grosbos que, d'une part, la frairie de Charras se célébrait le 22 mai, jour de la fête de la sainte,
et que, d'autre part, une statue de femme représentée couchée, revêtue d'habits cisterciens,
avec le blason des de La Rochefoucauld, qui figurait sur un
tombeau, faussement prise par les habitants au XIXe siècle
pour Sainte Quitterie, était l'objet de dévotions
populaires, surtourt de la part des femmes pour obtenir une heureuse délivrance (1). V. Biblio 1. Abbé Mondon, Notes historiques sur la baronnie de Marthon, Bull. Soc. Arch. de la Charente, 1895, pp. 439-459. abbé Lescuras, BSAHC, 1930, p. LXXXIX |
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|Biblio | V. Chadurie, V. Puymerle (Aussac), | |
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