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Villages de France... Charente... Limousin... |
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Un desservant de paroisse de l'archiprêtré du Peyrat (actuellement Villebois-Lavalette) signale en 1692, donc après la révocation de l'Edit de Nantes, lors d'une enquête diocésaine que le "sieur de Saint Just, étant de la religion prétendue réformé a pris une partie de l'église pour y enterrer ses proches". Après avoir retracé la généalogie d'une très ancienne famille représentée dans la baronnie de Marthon depuis le XVe siècle, M. Paul Lefranc croit que c'est probablement un descendantr d'une des branches cadettes de cette fasmille, François de Pressac, qui fit inhumer avant 1685 de ses proches dans une partie de l'église de Edon résevée pour cela. Ce dernier partit en émigration, bien que cela ne soit pas expressément dit par les généalogistes qui ne parlent d'ailleurs pas de ses descendants. Le titre de marquis puis de comte de Saint Just a été porté au XVIIIe siècle, mais les auteurs qui en parlent ne disent aucunement que ce fut par des descendantsd du François Cescaud qui vivait à Edon en 1648. La population de Edon n'avait pas cessé d'êtree catholique, ce que suffirait à prouver le fait que depuis la fin du XVIe siècle jusqu'au début du XVIIIe siècle, la liste des curés desservants est sans lacunes ni interruption. Il n'y a à Edon aucun registre d'état-civil religieux protestant. L'église de Edon est ancienne et bien antérieure au XVIIe siècle. L'actuel desservant, le Père Papillaud, curé de Villebois-Lavalette et qui a répondu à la demande d'investigation de M. Paul Lefrancq avec beaucoup de bonne grâce, n'a pu lors d'une toute récente visite relever quelque trace d'un remaniement éventuel du sol de l'église, ce qui fait que la question posée reste pour l'instant sans réponse. M. Paul Lefrancq, Tombeaux huguenots en l'église de Edon (Charente) au XVIIe siècle, BMSAHC, année 1984, pp. 21-22 |
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