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Villages de France... Charente... Limousin... |
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| Panoramique | |
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La Forêt de la Braconne est principalement
traversée d'Ouest en Est par la route Angoulême, La Rochefoucauld, Limoges. Elle entre en forêt aux Rassats, atteints après
la forte côte de la "Poste manquée",
là où la diligence fut souvent détroussée, les chevaux étant au pas! Elle en
sort au Pont de la Bécasse; le premier pont construit
en 1740 à proximité immédiate d'un des gouffres du Bandiat et qui menaçait ruines a été remplacé et déplacé par deux fois...
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Vers 1890-1900, un roman paru en feuilleton dans la presse locale: "Les Brigands de la Braconne"; l'action se place au XVIIe s. Des comploteurs au service du duc d'Epernon poursuivent
dans les fosses la mère du régicide Ravaillac
V. Lettres.Charentaises;
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La Forêt de la Braconne "Braconnié désignait jadis les agents de la vénerie
spécialement chargés de dresser certains chiens de chasse: les braques. Le mot a été
appliqué ensuite à ceux qui chassent en tout temps et en violation des lois." |
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Vaste et beau massif de 3,967 hectares, qui s'allonge sur 14km du Nord au Sud à l'Ouest le long de la vallée du Bandiat sur une largeur de 4km. La Forêt domaniale renferme le camp de la Braconne, largement agrandi lors de l'établissement d'une base américaine aujourd'hui déménagée. Un champ de tir occupe la partie centrale selon un axe Nord Sud |
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Trois excavations principales, appelées fosses sont dues à l'affaissement du sol: La Fosse Mobile, la Fosse Limousine, La Grande Fosse. Ces fosses dangereuses et profondes sont liées au réseau d'écoulement souterrain qui conduit à la résurgence de la Touvre. |
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![]() "... mais simplement de faire connaître un petit arbrisseau indigène qui, poussant à l'état spontané dans quelques clairières montueuses de la forêt de La Braconne, est bien connu des initiés, de moins en moins nombreux d'ailleurs, au fur et à mesure que se perd un peu plus chaque année le goût du ramassage des simples. Quoi qu'il en soit, je me souviens que, dans ma prime jeunesse, nous partions en bande joyeuse et décidée à la cueillette du thé dans cette admirable et si captivante foret de La Braconne d'où nous revenions le soir, au déclin du jour, les épaules chargées de notre précieux fardeau de branches toutes garnies de feuilles vertes. Arrivés à la maison, nous nous empressions de suspendre la botte précieuse à un crochet du plafond ou bien encore nous étalions en lit régulier le produit de nôtre cueillette sur quelques journaux disposés à même le plancher, dans une pièce libre, sèche et bien aérée. Au bout de quelques jours, les feuilles recroquevillées, d'une belle couleur brune, parfois très verte, ne tenaient que légèrement à leur bois, il suffisait alors de frapper quelques coups de baguette sur le tas pour recueillir facilement et rapidement la totalité des feuilles, qu'il suffisait de séparer des branches porteuses devenues inutiles et sans objet. Enfermé dans des boîtes métalliques, le thé était conservé d'une année à l'autre et servait à préparer une délicieuse, suave et agréable boisson chaude (infusion ou décoction), ou bien encore était associé à un peu de lait que d'aucuns appréciaient ainsi, dès le matin, comme petit déjeuner." Henri Vergnaud (V. bibliographie bas de page). (2001) |
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| La forêt de Boyne (abbé Lescuras), 1929, XXXIII. | Comptes de l'Angoumois (Imbert), 1917, 170. | Anciennes forges (Lièvre, Mazure), 1878-79, LV, LXII. | Fouilles, objets trouvés (Lièvre), 1881, XXX; 1884-85, 219. | Excursion, 1926-7, CLXI. Cart. St-Cyb. (Lefrancq), 251. | Petite étude folklorique sur les rapports entre les riverains de la Braconne et la grande forêt; 1950, Bull. 2, p. VII, par Mme Cadet. | Exploration de la fosse mobile en forêt de la Braconne par M. Pannetier; 1950, p. XXXVII. | Henri Vergnaud, de Ruelle, Ingénieur de l'Ecole Coloniale d'Agriculture de Tunis, Thé de Forêt, dit de Braconne, .pdf(22ko), Etudes Locales, 26e année, N. 244, août-septembre 1946, pp. 69-73 | Besson, Briques et clef gallo-romaine en provenant, 1897, XCVII; Favraud, Cuiller romaine en provenant, 1881, XXX; Chauvet, Lièvre, Forges, 1878-79, LV-LVI; Mazure, Forges, 1878-79, LXII; Favraud, Objets gallo-romain trouvés, 1897, XCII; Favraud, Roc Grizou, 1896, XCI; Lièvre, Tumuli, fouilles, 1884, pp. 219-224; Favraud, Villa romaine, 1898, pp. XXX, XXXI-XXXII - BMSAHC, Tables Générales, 1845-1900, p. 275 | |
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