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Villages de France... Charente... Limousin... |
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Les portes d'Angoulême ne nous ont malheureusement
pas été conservée! Mais nous disposons de quelques écrits... |
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Les défenseurs finissaient parfois par lasser la patience des assiégeants, qui levaient leur camp. Mais il arrivait plus souvent que la ville fut prise ou qu'elle se rendit à l'ennemi avec sa garnison. Cette reddition n'était guère du goût des militaires, qui cherchaient à y échapper par tous les moyens. L'un d'eux trouva un jour un moyen inédit: les vivres lui manquant, ne voulant pas tomber avec ses troupes aux mains du duc de Normandie qui l'assiégeait dans Angoulême, en 1346, le gouverneur, Jean de Norwich, se présenta seul aux remparts la veille de la fête de la Chandeleur (le 2 février), fit le signal des parlementaires et, ayant fait venir au pied du mur le duc qui, comme lui, dit-il, avait beaucoup de dévotion pour la Sainte Vierge, lui demanda une suspension d'armes des deux côtés pour la sainte journée du lendemain. Le duc y consentit volontiers. Lors le lendemain, à l'aube, Norwich avec sa garnison et tous ses bagages sur chariots, sortit de la place, marcha sur le camp où il expliqua au duc, qui en rit, être bien aise de se promener au grand air après une si longue privation. Le duc, fidèle à sa promesse, le laissa continuer sa promenade et oncques ne le revit, non plus que son armée. Le lendemain les bourgeois demandèrent quartier; on le leur accorda. |
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| La Porte du Palet à Angoulême .html .pdf (10ko) | Vigier de la Pile, d'après Froissard, Histoire de l'Angoumois, page XXXVII | cit. BMSAHC, 1931, pp. XLIX-L, *.html | L. Montigny, La Nature, N. avril 01, 1931, Les Fortifications des anciens et leurs machines de guerre | |
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